le thème Sépartaion a généré les mots que j’ai mis en gras dans mon texte
Et voilà cela devait arriver. A force de tergiverser, d’atermoyer, le divorce devient inévitable. Tu n’as pas cloisonné les étables, tu n’avais plus la maîtrise des bestiaux. Tu voulais les accompagner comme des enfants, comme tes enfants. Tu as fait l’impasse sur les barrières et tu les as laissés sans surveillance. On te l’a dit, les gestes barrière sont trop importants. Tu n’as pas respecté le juste milieu. Tu as l’air fin maintenant, à cause de ton oubli, l’ornithorinque Dédé s’est sauvé dans la rivière ! Te rends-tu compte de la distance parcourue. Il n’a pas frontière cet animal-là. Il a filé comme une fusée, laissant derrière lui ces pauvres vaches normandes. Elles ont les pis tout retournés comme la Noiraude quand elle appelle le vétérinaire.
Maintenant que vont devenir Marguerite, Jacqueline, elles sont enceintes. Elle n’aurait pas dû, je sais batifoler avec cet intrus. Seulement comment empêcher ces amours folles. Elles ont partagé des moments inoubliables.
Pourquoi tu as le sourire ? hein, quoi ? La tête des bébés ? j’imagine que ce seront monstres partagés : tête de veau pattes palmées et queue plate…
Il s’est sauvé, et c’est une séparation même pas à l’amiable. Rompre dans ces conditions c’est dur et ce n’est pas un lieu-commun de le dire.
Voilà Madame des plumes comment vous êtes à l’origine d’un texte complétement fou et décalé.

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